samedi 17 avril 2010

POURQUOI UNE REFORME DES RETRAITES ?

Pourquoi veulent-ils faire une réforme des retraites?

Par pitié ne touchez à rien. Depuis 58 vous n'avez fait que des inepties et je suis poli.

Le gouvernement Raffarin a voulu absolument réformer le régime des retraites en se justifiant par une situation démographique grave qui devrait entraîner un déficit des caisses de retraite.
Le seul résultat obtenu est d'avoir fait empirer la situation. La création en 99 du fonds de réserves des retraites qui devait en 2020 atteindre 150 milliards d’euros ne dispose que de 27,7 milliards en 2009.

Actuellement avec le départ anticipé, l’âge réel moyen d’entrée à la retraite est de 59,1 ans, alors pourquoi brandir l’allongement de la durée de cotisation si ce n’est pour réduire le montant global des pensions (belle hypocrisie)

Le gouvernement a mis en avant l’évolution du rapport actifs et inactifs ce qui fausse tout dès le départ.

L'explication réside dans le fait qu'il y a une absence totale de culture économique chez nos gouvernants comme chez tous ceux de la 5 ème République. Il faudra d'ailleurs faire le bilan de toutes les conn..... qu'ont fait nos élites de la 5 ème République. Vous verrez que cela expliquera le chomage,la dette,le taux de pression fiscale( la France est le premier enfer fiscal mondial)....enfin la situation peu reluisante de notre Nation
Nous n'avons affaire qu'à de petits comptables, n'est ce pas M. Woerth ?
Vous qui augmentez les impôts et taxes qui vont pourtant d'année en année diminuer en montant bien qu'ils augmentent en nombre.

La projection des retraites ne tient pas compte de la variable liée au taux de croissance, la variable clé c’est le développement économique. Ce qui compte c’est la production avec laquelle seront effectivement payées les retraites et non le nombre d’actifs productifs.
On peut comprendre, Gérard, que 100 salariés d'un pays développé produisant une valeur de 10000 peuvent financer plus de retraités que 1000 salariés d'un pays moins développé produisant une valeur de 1000.
Pour faire compréhensible pour mon ami Gérard disons que les travailleurs d’hier n’avaient pas le même" outillage" que ceux d’aujourd’hui et que ceux de demain auront un" outillage" encore plus perfectionné et plus performant et seront encore plus productifs. C’est comme si on voulait comparer 2 armées en fonction de leurs seuls effectifs sans prendre en compte leur armement.
Dans la production c’est la même chose il ne faut pas s’arrêter au nombre de travailleurs en faisant abstraction des progrès permanents des sciences et des techniques que ce soit dans l’agriculture, l’industrie et les services. Ces progrès pour une meilleure satisfaction de nos besoins, ont entraîné une baisse des effectifs partout, dans la production, la distribution et la gestion. Il y a aujourd’hui 10 fois moins de cultivateurs ou d’éleveurs qu’il n’y avait de paysans en 1914 et cela n’a pas empêché une augmentation de la production alimentaire. Si malgré ce colossal accroissement de PRODUCTIVITE , les producteurs se retrouvent dans des situations difficiles et si les prix demeurent à des niveaux tels que même certains de nos concitoyens ne mangent pas à leur faim, si d’autres sont surendettés ou que les classes moyennes doivent se priver de certaines choses ou faire attention c’est nous dit-on un autre problème : la loi du marché …..tu penses imbécile ...plutôt celle des profiteurs et des malins.

En fait, on ne peut régler les retraites que s’il y a des gains de productivité. Or depuis 1960 le PIB a été multiplié par 3 alors que la durée du travail n’a baissé que d’un tiers 1/3 ( et non 3 fois moins c'est à dire de 9/3). En 2006, un travailleur français produisait en 1 heure 4,3 fois plus qu’en 1960.Ce qui signifie que la productivité horaire a augmenté de 4,3.

Ce qui en clair signifie si on tient compte de la baisse de la durée du travail qu'il est possible de payer les retraites de 8/3 fois plus de retraités. Si en 1960, 25 millions d'actifs payaient pour moins de 8 millions de retraités ( et très important payaient aussi pour leurs retraites car il est faux de faire croire que les actifs ne cotisaient et ne cotisent pas pour les leurs) ils peuvent payer pour 8x8/3= 21,33millions de retraités et pour leur retraite, or en 2006 il y a moins de 14 millions de retraités, en 2020 il y en aura moins de 16 millions et en 2050 enfin moins de 21 millions à condition toutefois que les conditions sanitaires ne se dégradent pas abaissant le nombre de ces retraités.



Et si l’on nous affirme nécessaire de demander aux retraités des sacrifices ce n’est surtout pas parce que la richesse globale du pays a diminué.

Quelles sont les véritables raisons ?

Où sont passées les cotisations de la génération du baby boom ?
Qui a puisé dans les Caisses ? Syndicats ou Etat ou les 2 ?
Qui a donc confisqué les gains de productivité, qui est assez puissant pour le faire?

Ce ne sont surtout pas les retraité (inactifs improductifs) qui vont grever les caisses de retraites ou le budget de l’Etat que l’ensemble des actifs improductifs que doivent financer les actifs productifs par des transferts et en particulier les traitement exorbitants des élus, les dépenses du train de vie de l’Etat, les dépenses d’investissement improductifs, les gabegies financières des élus, les financements des partis et des entreprises des privilégiés ( 31 milliards connus en 2008)comme les subventions aux associations qui n’ont aucune utilité sinon électorale voire aux associations fictives, les traitements des fonctionnaires européens sans oublier les traitements des patrons français du privé et du public, ces managers, ces cadres supérieurs, ces "hauts" fonctionnaires qui mettent nos entreprises en difficulté et, mais il faut le dire, le coût de l'émigration qui pèse d'un poids financier de plus en plus lourd.

N'est-ce pas la piste à suivre comme disent ceux qui n'ont pas inventé la poudre

Le pouvoir de nuisance de la classe politique de la 5ème République, s'entend des nomenklaturistes ( RPR dans UMP et PS) est excessif, les français en sont conscients puisqu'ils s'abstiennent de plus en plus aux élections.

Affirmer que les politiciens de la 5ème République sont des comptables et non des économistes en particulier les énarques, inspecteurs des finances est véridique. Il faut toutefois leur reconnaitre que ce sont de bons manipulateurs comptables car ils savent brouiller les cartes en éparpillant les dettes.En effet par une ordonnance du 24 janvier 96 fut créée la Caisse d'Amortissement de la Dette Sociales, la CADES,qui n'est ni l'Etat ni la Sécurité sociale et qui a ainsi permis d'afficher un sauvetage de cette dernière ( gouvernement Juppé)sans faire apparaitre un accroissement de la dette de l'Etat. On a transféré du Fonds de Solidarité Vieillesse 0,2 point de CSG à la CADES afin qu'elle finance le déficit 2008 de la SS, l'endettement croissant de ce fonds de solidarité va permettre de rembourser les emprunts contractés par la CADES. Encore mieux l'Agence Centrale des Organismes de la SS, l'ACOSS, a passé un accord avec la Caisse des Dépôts pour augmenter sa dette, c'est de la cavalerie, un accroissement de la dette de l'Etat.

Pour ceux qui en doutaient encore voici une preuve de ce que j'avance plus haut au sujet des actifs improductifs et de leur train de vie.

Nicolas Sarkozy a informé F. Fillon qu'il veut supprimer 10000 véhicules et 7000 logements de fonction d'ici 2013 et demande que les déplacements des ministres et secrétaires d'Etat soient strictement encadrés, en recourant de manière privilégiée aux transports ferroviaires ( espérons que M Joyandet ( 116.500euros pour un jet Falcon et tous les autres ministres entendront le message ). Tous les membres du gouvernement, lors de leur déplacements, sont invités àloger dans les préfectures ou les ambassades plutôt que dans les palaces. Les dépenses courantes devront être justifiées et tous les frais privés des membres du gouvernement payés de leur poche ( espérons que M Blanc( 12000 euros de cigares et tous les autres ministres entendront le message. Enfin le nombre de conseillers des ministres ne doit pas dépasser les 20 ( ce qui est encore beaucoup trop, 2 suffiraient) et celui des secrétaires d'Etat 4, règle établie en 2007 qui n'a jamais été respectée.
Il est bon de rappeler que pendant sa campagne N.Sarkozy avait fixé à 15 au maximum le nombre de ministres.

Signalons que le nouvel Airbus présidentiel aura coûté 176 millions d'euros.